Sous pression
C'est encore l'hiver, les tests de pré-saisons vont bon train et la première manche de Superbike qui s'est tenue le week-end dernier laisse un grand vide avant la deuxième qui n'aura lieu que le 14 avril. La pression ne va pas tarder à atteindre son paroxysme, chacun trépignant d'impatience avant le démarrage des courses. La presse se nourrit de la moindre information ou déclaration, les teams cherchent, peaufinent, affinent, testent différentes configurations avec un brin d'intox' pour ne pas tout dévoiler avant le début des vraies hostilités. Et nous, on observe le tout en sortant notre mouchoir quand on nous annonce le pourquoi de la fin de la diffusion des GPs sur NT1.
"Parole, Parole, Parole"
C'est dans ce climat de tension que quelques déclarations de nos récents "retraités", j'ai nommé Max Biaggi et Casey Stoner, ont fait la pôle... sur la toile !
Certes traduites et parfois tronquées, elles sont néanmoins là. D'un côté le romain fait des déclarations saignantes à l'encontre de Valentino Rossi, dont la rivalité a toujours été affichée; et de l'autre l'Australien crache à demi-mot dans la soupe du Moto GP, s'affiche devant sa nouvelle boîte à roues dont on n'a que faire (que la presse MOTO relaie allégrement), et pourrait même voler des wild card en Moto GP cette année. Oui, je pèse mes mots, Casey Stoner en wild card : ça me choque ! Quand on décide de se retirer, il faut assumer jusqu'au bout. Il a eu sa chance, il a été pilote d'usine, il a gagné, il a été titré, de quel droit viendrait-il prendre la place d'un local désireux de se faire une place dans le paddock international ? Non, je ne trouve pas cela acceptable. J'espère sincèrement qu'il s'agit d'une annonce pour faire le buzz; sinon, qu'il prendra la fessée le jour J en piste.
Ces déclarations que je trouve indignes reflètent un manque de respect de l'adversaire. Ces sont celles qu'on pourrait avoir autour d'une table d'amis, mais pas avec des journalistes et encore moins quand on s'est retiré de la partie. Tout cela transpire un peu trop la rancoeur à mon goût, cette difficulté à tourner la page n'est pas révélatrice de bonnes choses. Je ne prétends pas que la décision de prendre sa retraite soit aisée, mais pour eux, cela a été un choix. Certains sont restés dans le monde de la moto ou de la compétition, malgré des blessures ou une sortie par la petite porte faute de contrat. Ils font encore parler d'eux, de manière valorisante et positive pour ce sport.
Max Biaggi sur l'Aprilia RS 250 en 1996 source : http://suzebike.eklablog.com |
Ces déclarations que je trouve indignes reflètent un manque de respect de l'adversaire. Ces sont celles qu'on pourrait avoir autour d'une table d'amis, mais pas avec des journalistes et encore moins quand on s'est retiré de la partie. Tout cela transpire un peu trop la rancoeur à mon goût, cette difficulté à tourner la page n'est pas révélatrice de bonnes choses. Je ne prétends pas que la décision de prendre sa retraite soit aisée, mais pour eux, cela a été un choix. Certains sont restés dans le monde de la moto ou de la compétition, malgré des blessures ou une sortie par la petite porte faute de contrat. Ils font encore parler d'eux, de manière valorisante et positive pour ce sport.
A gauche : Kevin Schwantz qui a ouvert une école de pilotage - photo sportrider.com A droite : Waine Rainey, revenu à la moto malgré son grave accident, team manager - photo riotengine.in |
"One goal, One vision"
Max m'a fait rêver du temps de ces titres en 250cc puis en 500cc quand il était en bagarre sur la piste et Casey, bien que talentueux, m'a toujours laissée indifférente. En réalité, ces échanges de potins me rappellent un mauvais numéro de Michel Vaillant, dont aucun n'en sort grandi.
Si Casey devait revenir,ce ne serait uniquement pour le compte de Red Bull.Une pige Financière.Et cracher dans la soupe du MotoGP...le MotoGP ce fiche éperdument de qui fait quoi,du moment que ça rapporte.Seulement une histoire de business.La boucle est bouclé.
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