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24 nov. 2016

Apprendre la glisse: l'école du dirt track!


Bientôt l’hiver


Novembre touche à sa fin, et la saison de piste est déjà derrière. A moins de partir dans l’autre hémisphère ou tenter l’aventure au sud de l’Espagne, il faudra patienter de longs mois avant d’aller retourner faire des ronds pour user les sliders, entre autre.

Trêve de pleurnicheries, c’est l’opportunité rêvée de tenter une nouvelle expérience : la terre ! Une moto, ça reste un 2 roues motorisé, que ce soit en ville, sur piste, en chemins ou dans la boue… enfin presque. Les nuances entre les différentes disciplines ne sont pas uniquement des tournures littéraires, et les particularités de pilotage et d’adaptation sont impératives. 

C’est pourquoi, à la recherche de nouvelles sensations, j’ai trouvé le stage de dirt track de Géomoto.





Environnement


Après plusieurs semaines d’impatience, me voilà donc en Ardèche un samedi matin du mois de novembre, par des températures fraîches mais un ciel qui annonçait des conditions de roulages optimales. Tout est prévu : de la moto à l’équipement, en passant par le ravitaillement de midi. Amis pistards, vous n’aurez donc pas besoin d’investir dans un équipement tout-terrain juste pour une journée.

Le gîte de La Gorre, ce petit coin de paradis en Ardèche

Le cadre est idyllique, l’accueil est à la hauteur, et l’encadrement du groupe volontairement restreint à 6 stagiaires est assuré par Guillaume Oléron, M. Géomoto (auteur de Motodologie V.1 présenté sur ce même blog), et Albert Adesso, champion de France d’enduro qui encadre des stages depuis 20 ans, rien que ça! Savant mélange entre passion et performance, vous passerez la journée sous leurs yeux experts. Ce ne sera pas du tourisme, vous êtes venus vous initier ou vous perfectionner, dans environnement idéal.


Les hostilités


Guillaume en plein debrief

Qui dit « dirt track » dit « faire des ronds dans la terre ». Mais si vous pensez que ce stage se limite à cela, vous faîtes fausse route. Attendez-vous à rouler 3h le matin et 3h l’après-midi, réparties en différents ateliers, donc soyez un minimum en condition (article plus détaillé ici), au même titre qu’une sortie piste éprouvante, pour tenir et profiter de la journée. Les exercices se veulent pédagogiques et progressifs, avec une partie de théorie nécessaire pour qui n’a jamais goûté au roulage dans la terre. 
C’est simple : tout est différent, mais tout est pareil; les lois de la physique s’affranchissent bien des terrains. En pratique on a tous nos habitudes, bonnes ou mauvaises, étant vaccinée -droguée- aux guidons-bracelets, je ne vous cache pas que la transition sur une moto d’enduro a été... très déroutante au départ! Les exercices se font pour la plupart avec des cônes, que ce soit le freinage, les ronds, slaloms, dérapages, en pilotage assis et debout, et le terrain propose de nombreuses configurations de tracés et de surfaces (terre fine, terre sablonneuse, rochers, racines, etc). 


Une belle brochettes de WR250F, entre autre
Vous aurez donc même droit à une partie enduro, sur sentiers balisés, avec vue sur le Mont Blanc et les Alpes si la météo vous l’accorde. Une fois ces différentes étapes franchies, sans dire que vous maîtrisez la bête mais que vous arrivez à vous amuser avec, il sera possible d’attaquer à tourner « en rond » (dans les deux sens) sur la piste dédiée, à la terre concassée propice aux travers, pour chercher à déclencher la glisse et la conserver le plus longtemps possible.

Les débriefings et corrections au fil des exercices et roulages sont nombreux, personnalisés et pertinents, chaque phase est abordée avec beaucoup de pédagogie et donne toujours envie de s’améliorer.




Le bilan 

Une seule idée: recommencer!


Malgré la fatigue arrivant en fin de journée, on regrette de devoir lâcher le guidon, et on se demande si on ne va pas s’acquitter d’un autre stage, ou sortie enduro, pour varier les plaisirs cet hiver. Non seulement c’est bon pour le moral, mais aussi pour la condition physique, autant que pour les sensations de pilotage en terme de glisse et d’équilibre. Rouler debout, assis, en adhérence précaire est un vrai catalyseur de sensations. Reste à travailler pour affiner sa technique, et réussir à transférer une certaine sensibilité sur la piste en vitesse. Dans tous les cas, je ne peux que vous encourager à tester ce genre de formule complète et encadrée, un vrai stage de qualité qui sera beaucoup plus efficace et formateur qu’une sortie improvisée dans les chemins du quartier.








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